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"Un peintre naïf , mais expérimenté"

Enora Laouénan expose au Cinémanivel

LES INFOS REDON 1627

Le sujet est d’actualité, et pourtant, il n’est pas très plébiscité par les peintres. Enora Laouénan a osé tremper son pinceau dans l’urne. Elle annonce la couleur, pas politique,  mais esthétique. «Tous les aspects de la vie quotidienne m’inspirent. Je ne suis pas bloquée sur un sujet particulier». Du départ d’une course cycliste à la mini-tornade de 1999,  en passant par le film «Seven» ou l’ancien barrage à anguilles du quai Saint-Jacques, l’artiste se laisse guider par ses envies et ses humeurs. Sa liberté de tons et de couleurs n’est pas négociable.  Issue d’une famille douée pour différentes formes d’expression (musique, écriture, dessin … ). Enora Laouénan peint depuis 20 ans. L’une de ses premières oeuvres était inspirée du carnaval. «J’avais représenté au premier plan des grosses têtes, avec des traits caractéristiques, devant une foule composée d’une multitude de visages, sans traits.» Et depuis, «je ne sais pas pourquoi», ses personnages sans visage, sont devenus sa marque de fabrique.

 

Du carnaval originel, elle a également conservé le goût des couleurs et de la lumière. Que du bonheur pour les yeux !

Encora Laouénan a réalisé environ 150 toiles. Une cinquantaine seront présentées au public du Cinémanivel jusqu’au 15 avril.  «J’ai déjà exposé dans d’autres communes du Pays, dans des lieux différents, comme la maison de retraite de Fégréac, le restaurant l’île aux grillades à Redon ou l’office de tourisme de Peillac … Mes toiles ont également été cloutées sur des arbres. J’avais trouvé l’idée très intéressante, au risque d’endommager un peu les tableaux ! »

Les peintures naïves d’Enora Laouénan au Ciné Manivel

 OUEST FRANCE 05/04/2007

 A ses débuts, Enora Laouenan a travaillé pour la Galerie des Naïfs, place des Vosges, à Paris, notamment autour du thème du carnaval, avant de reprendre son indépendance, pour donner libre cours à son inspiration. Ses oeuvres, le plus souvent figuratives, sont émaillées d’éléments imaginaires. Le trait est précis, soigné, méticuleux, les couleurs nettes, chaudes mais douces. Elle peint fréquemment des groupes de personnes, des postures, des attitudes, des personnages centrés sur leur sujet. Elle aborde le quotidien, le sport, la nature, les plus divers événements de la vie, avec des connotations religieuses et, à l’occasion, un style vitrail. Plusieurs tableaux présentent Redon : le Carrousel, place de Bretagne, la chapelle privée des Calvairiennes ou encore l’ouragan de 1998 …

 

Les peintres naïfs inspirés par la mer

Une quarantaine de toiles au musée de la mer jusqu’au 19 Septembre

Ouest France Mardi 22 Juin 1999

Jusqu’au 19 septembre, l’exposition estivale du musée de la mer s’intéresse aux peintres naïfs, avec une quarantaine de toiles réunies spécialement à Paimpol. Une vraie cascade de couleurs rafraîchissantes, pour une exposition de premier ordre.

« La peinture naïve…, ce n’est pas si bébête que cela « . Cette remarque de Daniel Robin, commissaire de l’exposition «les naïfs et la mer» visible jusqu’au 19 septembre au musée de la mer, résume bien l’approche que l’on peut faire de ce style de peinture, qui a touché au plus profond bon nombre de personnes venues assister à son vernissage, samedi dernier. «  C’est un art majeur. Même si on ne voit pas toujours le message, il y a forcément un travail important derrière ». Les initiés le savaient en visitant cette exposition vraiment exceptionnelle, réalisée par la municipalité de Paimpol, avec la collaboration financière du conseil général et du conseil régional.

Les non-avertis s’en sont vite aperçus et en sont pour certains encore tout remués. Presque aveuglés par les flashes de couleurs vives renvoyés par la plupart des toiles. Ce récital de luminosité qui fait que le naïf reste incomparable.

«Fantaisie, poésie et rêve », Maryvonne Sarrabezolles, adjointe à la culture et coordinatrice de l’exposition a trouvé les mots justes, pour ce véritable coup de coeur qu’elle a eu envers ces peintres à l’imagination parfois démentielle.

«De Belle-ile, aux Caraïbes, en passant par New-York et Paimpol, le voyage à travers des paradis perdus et des villes idylliques ouvre au rêve en couleurs.» 

Exposition optimiste

Une formule savoureuse comme cette toile de Bernard Vercruyce, généreux donateur pour le franc symbolique d’un chat qui restera à jamais accroché sur un mur du musée. Même Paulette Kapry, le maire, a confié son plaisir de découvrir cette exposition. «Je suis heureuse et surprise. On parle de naïf, mais les techniques sont vraiment très variées», observe-t-elle, insistant sur la qualité du travail accompli par les organisateurs pour mettre en valeur les oeuvres.

«On a l’impression que chaque tableau est placé de telle façon qu’il donne plus de lumière à son voisin».

Une lumière chaleureuse et vive qui vous surprend au coin d’un mur et qui suspend un court instant votre imagination. Même si on n’aime pas le naïf, on ne peut pas rester insensible. L’émotion passe, même chez les «bruts de coffre ». Collectés dans des musées spécialisés comme le musée Jakovski de Nice, ou celui de Vicq ou de Laval, ces toiles nous plongent dans un optimisme rafraîchissantDes moments d’autant plus savoureux, qu’ils se font parfois rares …

Canton de Plouha, Pléhédel

Exposition d’Enora Laouénan

47 peintures naïves en plein air

Enora Laouénan, artiste peintre de Redon se voue depuis 12 ans à la peinture naïve et on a déjà pu admirer ses oeuvres l’année dernière à Pléhédel et l’année précédente au Musée de la mer de Paimpol. Son actualité artistique de l’année réside surtout dans l’illustration du livre «Nonni» de Jon Svesson, best seller de la littérature islandaise réédité récemment, car elle expose peu, par choix. « Je préfère les lieux insolites plutôt que les salles d’expositions » indique-t-elle; ainsi, elle a exposé dans les maisons de retraite, les hôpitaux etc mais sa préférence va tout de même vers les expositions en extérieur bien que cela demande beaucoup de travail et de soins afin que les tableaux ne s’abîment pas. Ce dimanche de Pentecôte, c’est le Jardin de Pierre qui accueillait 47 de ses toiles. L’artiste y apprécie l’éclairage tamisé par les arbres, les couleurs naturelles du parc qui mettent bien en valeur ses oeuvres. Enora Laouenan s’est fait une spécialité de la peinture naïve dans laquelle elle excelle car, pour elle tout est source d’inspiration, les paysages, les enfants, la foule, la rue. Très colorée sa peinture laisse le public libre d’imaginer au gré de sa sensibilité les visages et les expressions des personnages. La jeune femme est restée présente tout au long de son exposition et a ainsi pu recueillir les critiques élogieuses des visiteurs surpris pour certains, séduits en tous cas par l’association du lieu et du style de peinture. Pour Enora Laouénan le fait d’exposer en plein air amène des gens qui sans doute ne seraient pas rentrés dans une salle d’exposition et même si tout accrocher le matin et décrocher le soir demande du travail, amener sa peinture vers le public en vaut bien la peine.

Les Naïfs colorés d’Enora Laouénan

 LE TELEGRAMME MARDI 5 DECEMBRE 2000

 Enora Laouénan, peintre amateur expose ses tableaux à la Caisse d’Epargne jusqu’au 30 décembre. C’est l’occasion de découvrir une artiste qui se classe elle même dans la catégorie des peintres naïfs, en toute modestie.

 Enora Laouénan s’exprime par le dessin et la peinture dans une famille qui compte d’autres artistes, en particulier sa mère musicienne du groupe Tregueriz et son père, Roger Laouenan, écrivain.

 Des oeuvres gaies et colorées

 Les peintures à l’huile d’Enora Laouénan « photographient » des tranches de vie gaies et lumineuses où la verdure de la campagne tient une place importante.